1 Généralités
Le cancer tue généralement en provoquant des métastases qui perturbent le fonctionnement des organes dans lesquels elles se développent (cerveau, poumon, foie …).
Quand ces tumeurs sont rapidement diagnostiquées, elles peuvent être guéries par des traitements locorégionaux (chirurgie et / ou radiothérapie).
Quand le cancer est à un stade de dissémination métastatique, des traitements comme la chimiothérapie, l'hormonothérapie ou l'immunothérapie sont employés par le médecin pour lutter contre le cancer en phase de généralisation.
Principe et but de la chimiothérapie
Les traitements par chimiothérapie consistent à injecter, le plus souvent par voie intraveineuse, des substances chimiques. Ils s'utilisent dans le cas de métastases ou de cancers non localisés, comme ceux qui atteignent les globules blancs. Le but de la chimiothérapie est d'enrayer ou de ralentir l'évolution de la prolifération des cellules tumorales. Les médicaments employés tuent les cellules en agissant sur l'ADN, sur l'ARN ou sur les protéines des cellules, pour bloquer certaines étapes de la division cellulaire : ceux qui agissent sur l'ADN peuvent se coupler à ses bases, s'intercaler entre elles et ainsi ouvrir la double hélice ou provoquer la formation d'oxygène, qui casse le filament d'ADN. Certains médicaments interviennent dans la synthèse des macromolécules protéiques, d'autres bloquent l'action d'enzymes chargés de réparer les cassures de l'ADN.
Produits utilisés
Les médicaments antimitotiques sont regroupés en familles différant par leur mode d'action biochimique.
Le cancer tue généralement en provoquant des métastases qui perturbent le fonctionnement des organes dans lesquels elles se développent (cerveau, poumon, foie …).
Quand ces tumeurs sont rapidement diagnostiquées, elles peuvent être guéries par des traitements locorégionaux (chirurgie et / ou radiothérapie).
Quand le cancer est à un stade de dissémination métastatique, des traitements comme la chimiothérapie, l'hormonothérapie ou l'immunothérapie sont employés par le médecin pour lutter contre le cancer en phase de généralisation.
Principe et but de la chimiothérapie
Les traitements par chimiothérapie consistent à injecter, le plus souvent par voie intraveineuse, des substances chimiques. Ils s'utilisent dans le cas de métastases ou de cancers non localisés, comme ceux qui atteignent les globules blancs. Le but de la chimiothérapie est d'enrayer ou de ralentir l'évolution de la prolifération des cellules tumorales. Les médicaments employés tuent les cellules en agissant sur l'ADN, sur l'ARN ou sur les protéines des cellules, pour bloquer certaines étapes de la division cellulaire : ceux qui agissent sur l'ADN peuvent se coupler à ses bases, s'intercaler entre elles et ainsi ouvrir la double hélice ou provoquer la formation d'oxygène, qui casse le filament d'ADN. Certains médicaments interviennent dans la synthèse des macromolécules protéiques, d'autres bloquent l'action d'enzymes chargés de réparer les cassures de l'ADN.
Produits utilisés
Les médicaments antimitotiques sont regroupés en familles différant par leur mode d'action biochimique.
- les alkylants dont les principaux agents sont le Cyclophosphamide, le Melphalan, le Chloraminophène, le Nitroso-urées, le Busulfan. Ils possèdent un ou plusieurs radicaux électrophiles qui se lient aux régions riches en électrons des bases puriques et pyrimidiques de l'ADN : création de cassures, de mutations ou de liaisons anormales entre les brins d'ADN.
- les antimétabolites dont le méthotrexate (qui inhibe la synthèse de la thymidine), le 5-fluorouracile (précurseur du 5-FdUMP qui inhibe la thymidilate synthétase et précurseur du FUTP qui s'incorpore dans l'ARN et inhibe ses fonctions) et le cytosine arabinoside (précurseur de l'ARA-CTP qui inhibe l'ADN polymérase).
- les poisons du fuseau mitotique dont les principaux agents sont la vincristine, la vinblastine, la vindésine, et la navelbine. Ils inhibent la polymérisation de la tubuline principale protéine du fuseau mitotique.
- les inhibiteurs de la topo-isomérase 2 dont le Vépéside et le Téniposide. La topoisomérase 2 assure la relaxation de l'hélice d'ADN au cours de sa synthèse, de sa traduction en ARN ou de sa réparation.
- les intercalants dont les principaux agents sont le Doxorubicine, autres anthracyclines, le Mitoxantrone et l'Actinomycine D. Ils s'intercalent dans la molécule d'ADN en perturbant sa structure, sa réplication et sa traduction en ARN. Ils inhibent la DNA polymérase et la topo-isomérase 2.
- les agents divers La Bléomycine provoque des cassures du DNA. La Mitomycine C est un alkylant et un intercalant. La Cisplatine est un alkylant bifonctionnel créant des liaisons entre les brins d'ADN. L'Asparaginase détruit un acide aminé, l'asparagine, qui est nécessaire au métabolisme des lymphoblastes.
2. Place de la chimiothérapie dans la stratégie des traitements anticancéreux
La chimiothérapie doit s'intégrer dans une stratégie thérapeutique définie dès le diagnostic et basée sur un bilan d'extension précis du cancer. La chimiothérapie comporte souvent plusieurs molécules associées. Une chimiothérapie peut être prescrite :
Conclusion: Les perspectives d'évolution de la chimiothérapie La chimiothérapie est une arme majeure dans l'arsenal du traitement contre les cancers. D'immenses progrès ont été enregistrés. En association avec la chirurgie ou la radiothérapie, elle augmente la probabilité de guérison. Cependant, il faut reconnaître que la chimiothérapie est en échec devant les tumeurs solides les plus fréquentes dans les sociétés occidentales : cancer du sein, du poumon, de la prostate, tumeurs digestives et urinaires… Mais des perspectives encourageantes s'ouvrent devant nous car : _la chimiothérapie classique est en perpétuelle amélioration. _l'accroissement des doses de chimiothérapie permet d'augmenter son efficacité sur certaines tumeurs. _les chercheurs ont une meilleure connaissance des mécanismes de la chimiorésistance ce qui permet d'envisager de nouvelles stratégies de lutte. _la recherche de nouveaux médicaments se poursuit activement.
source:santeweb.net
La chimiothérapie doit s'intégrer dans une stratégie thérapeutique définie dès le diagnostic et basée sur un bilan d'extension précis du cancer. La chimiothérapie comporte souvent plusieurs molécules associées. Une chimiothérapie peut être prescrite :
- avant le traitement locorégional : C'est la chimiothérapie préopératoire ou néo-adjuvante. Elle permettrait d'intervenir après avoir fait diminuer le volume de la tumeur, ou fait disparaître des métastases afin de limiter la mutilation chirurgicale. Le bénéfice de cette stratégie en manière de survie n'est pas encore bien déterminé pour de nombreuses tumeurs.
- après le traitement locorégional: C'est la chimiothérapie adjuvante ou post-opératoire. Elle intervient quand les chances statistiques de guérison de certains cancers sont très faibles ou nulles.
- en phase métastatique: Elle a un objectif curatif si les tumeurs sont chimiosensibles ou palliatif, elle vise alors à allonger la durée de survie ou à améliorer le confort par diminution des phénomènes inflammatoires ou compressifs.
a.
Les complications possibles La chimiothérapie s'attaque à toutes les cellules de l'organisme en cours de division. Le traitement agit en particulier sur les cellules cancéreuses qui se divisent plus vite que les cellules normales. Cependant, celles-ci ne sont pas épargnées et cela provoque des effets secondaires dans un délai moyen de sept à quatorze jours : la chute des cheveux quand le traitement détruit des cellules du cuir chevelu, des diarrhées et des vomissements quand il détruit certaines cellules de l'appareil digestif. Tous ces effets disparaissent à l'arrêt du traitement. On peut aussi observer des complications hématologiques(leucopénie, thrombopénie, anémie), infectieuses (fièvre), rénales, métaboliques ainsi que des complications à moyen ou long terme(cardiaque, pulmonaire, neurologique, auditive) qui peuvent imposer l'arrêt des produits responsables. La fréquence des complications est variable selon les produits. Pour diminuer les effets néfastes des substances thérapeutiques, les équipes médicales ont mis au point un procédé permettant de les diffuser très lentement dans l'organisme, grâce à des petits réservoirs portables, ou "pompes". Les malades qui les portent ne sont donc pas obligés d'aller à l'hôpital pour leurs injections et peuvent continuer à vivre normalement pendant leur traitement.
Les complications possibles La chimiothérapie s'attaque à toutes les cellules de l'organisme en cours de division. Le traitement agit en particulier sur les cellules cancéreuses qui se divisent plus vite que les cellules normales. Cependant, celles-ci ne sont pas épargnées et cela provoque des effets secondaires dans un délai moyen de sept à quatorze jours : la chute des cheveux quand le traitement détruit des cellules du cuir chevelu, des diarrhées et des vomissements quand il détruit certaines cellules de l'appareil digestif. Tous ces effets disparaissent à l'arrêt du traitement. On peut aussi observer des complications hématologiques(leucopénie, thrombopénie, anémie), infectieuses (fièvre), rénales, métaboliques ainsi que des complications à moyen ou long terme(cardiaque, pulmonaire, neurologique, auditive) qui peuvent imposer l'arrêt des produits responsables. La fréquence des complications est variable selon les produits. Pour diminuer les effets néfastes des substances thérapeutiques, les équipes médicales ont mis au point un procédé permettant de les diffuser très lentement dans l'organisme, grâce à des petits réservoirs portables, ou "pompes". Les malades qui les portent ne sont donc pas obligés d'aller à l'hôpital pour leurs injections et peuvent continuer à vivre normalement pendant leur traitement.
b.
La destruction des cellules de la moelle osseuse Quand certaines tumeurs résistent à la chimiothérapie, les médecins sont obligés d'augmenter les doses de médicaments. Les produits s'attaquent aux cellules de la moelle osseuse, cellules mères des globules rouges, qui assurent le transport de l'oxygène dans les tissus, et des globules blancs, responsables des défenses de l'organisme contre les infections. La destruction des cellules de la moelle est donc particulièrement dangereuse pour l'organisme. Les médecins résolvent le problème en prélevant de la moelle osseuse sur le malade avant le traitement et en la congelant pour la conserver. Ils injectent ensuite les fortes doses de médicaments au malade puis, lorsque le nombre de globules commence à diminuer, ils lui réinjectent ses propres cellules de moelle après décongélation : c'est la technique d'autogreffe de moelle.
4. Mécanismes de défense des cellules cancéreuses face à la chimiothérapieLa chimiorésistance Les cellules cancéreuses peuvent développer des mécanismes de défense à la chimiothérapie et devenir résistantes au médicament utilisé. Ces phénomènes commencent à être bien connus. Ils sont dus à la production par les cellules cancéreuses de protéines particulières dont le rôle serait soit d'accélérer la sortie des médicaments de la cellule soit d'empêcher leur action. Quand les cellules tumorales ne sont plus détruites par la substance chimique habituellement employée, le médecin change de médicament.La destruction des cellules de la moelle osseuse Quand certaines tumeurs résistent à la chimiothérapie, les médecins sont obligés d'augmenter les doses de médicaments. Les produits s'attaquent aux cellules de la moelle osseuse, cellules mères des globules rouges, qui assurent le transport de l'oxygène dans les tissus, et des globules blancs, responsables des défenses de l'organisme contre les infections. La destruction des cellules de la moelle est donc particulièrement dangereuse pour l'organisme. Les médecins résolvent le problème en prélevant de la moelle osseuse sur le malade avant le traitement et en la congelant pour la conserver. Ils injectent ensuite les fortes doses de médicaments au malade puis, lorsque le nombre de globules commence à diminuer, ils lui réinjectent ses propres cellules de moelle après décongélation : c'est la technique d'autogreffe de moelle.
Conclusion: Les perspectives d'évolution de la chimiothérapie La chimiothérapie est une arme majeure dans l'arsenal du traitement contre les cancers. D'immenses progrès ont été enregistrés. En association avec la chirurgie ou la radiothérapie, elle augmente la probabilité de guérison. Cependant, il faut reconnaître que la chimiothérapie est en échec devant les tumeurs solides les plus fréquentes dans les sociétés occidentales : cancer du sein, du poumon, de la prostate, tumeurs digestives et urinaires… Mais des perspectives encourageantes s'ouvrent devant nous car : _la chimiothérapie classique est en perpétuelle amélioration. _l'accroissement des doses de chimiothérapie permet d'augmenter son efficacité sur certaines tumeurs. _les chercheurs ont une meilleure connaissance des mécanismes de la chimiorésistance ce qui permet d'envisager de nouvelles stratégies de lutte. _la recherche de nouveaux médicaments se poursuit activement.
source:santeweb.net
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