Pages - Menu

Généralités: Etiologie, fréquence, interception

 Dans cet exposé nous décrivons brièvement cette dysmorphose illustrée par des cas cliniques.
 
Fréquence  :
 
 8 % de la population orthodontique.
La classe II division 2 peut être dentaire, ou squelettique ou les 2 à la fois.
C’est une dysmorphose dento-squelettique caractérisée par :
-Une occlusion distale des secteurs latéraux en classe II (molaires et canines).
-Une version linguale des incisives centrales supérieures associée à une supraclusion.
-Une mésio vestibulo rotation des incisives latérales supérieures.
-La voûte palatine est profonde antérieurement, les procès alvéolaires presque verticaux, l’arcade est courte, large, carrée, de type brachygnathe, l’arcade inférieure large.
L’arcade supérieure emboîte étroitement l’arcade inférieure.
-Les incisives inférieures entrent en contact avec les incisives supérieures par leur face vestibulaire, le recouvrement  incisif est très augmenté, ce qui traduit une supraclusion incisive et une infraclusion molaire, cette supraclusion peut entraîner des lésions gingivales des muqueuses palatines provoquées par les incisives inférieures.
-L’angle interincisif est augmenté
-La ligne d’occlusion prend l’aspect d’une ligne brisée, ou une courbe de Spee accentuée à la mandibule.
-La langue semble la plupart du temps de dimension normale, au repos elle occupe une position haute et distale avec une pression constante de sa pointe dans la partie antérieure et haute de la voûte palatine, aucun appui dentaire de la langue cette position n’équilibre pas l’action tonique de la lèvre inférieure.
  -En général, on ne note pas de trouble e la fonction respiratoire et phonétique .par contre on note des arcades en innoclusion, et une interposition lingual latérale
-Les patients sont des musculaires , avec une musculature très tonique , à visage carré, et une diminution de l’étage inférieure de la face, lèvres jointes, lèvre supérieure courte atonique,lèvre inférieure fermement appliquée contre les dents éversées , ,sillon labio-mentonnier prononcé, profil concave ,nez assez développé.
-L’analyse céphalométrique montre une symphyse en avant, un corps mandibulaire horizontal, la typologie faciale qui accompagne cette dysmorphose peut être hyperdivergent ou hypodivergent ;
  Etiologie :
  -Souvent héréditaire au niveau squelettique et musculaire.
-Des facteurs Acquis : Le déséquilibre musculaire et les troubles fonctionnelles cités dans cette dysmorphose sont –elles d’origine purement héréditaire ou apporté par une habitude pernicieuse ou une dysfonction ? (Débat à suivre) …..
Il existe une classification neuro-musculaire : les classe II division 2 se classent dans les groupes concentriques qui se traduisent par un déséquilibre du comportement musculaire ente les muscles faciaux et la langue en faveur des muscles faciaux.
  On note une hyperactivité des muscles labiaux   qui produit une rétroalvéolie supérieure avec une base maxillaire développée, la langue prend une forme verticale haute elle hypertrophie le maxillaire supérieur dans tout ses diamètres, s’ajoute à cela la pression des buccinateur et du ligament ptérygo-maxillaire.
La pression musculaire induit une dysharmonie dento-maxillaire.
  Souvent cette dysmorphose est accompagnée d’une croissance de type croissance antérieure, pour cela on évitera dans la mesure de possible d’extraire des dents définitives qui risquent d’affaisser le profil.
  Motif des consultations  :
  Esthétique et fonctionnelle c’est une anomalie récidivante, d’où le rôle important de la contention et de la neutralisation de l’enveloppe neuro-musculaire.
  Attitude thérapeutique :
Un diagnostic précis doit être posé pour distinguer les classe II division 2 dentaire ou squelettique, déterminer la typologie faciale, avec ou sans DDM, afin de poser un plan de traitement avec ou sans extraction , orthopédique , orthodontique , ou chirurgical , isolées, ou associés .
  Cas cliniques : Traitement par appareillage fixe multiattache
  Cas N°1
Avant Traitement
    
 


Après traitement
     
 

 


Cas N°2
  Avant traitement
 


Après traitement
    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire