Les anomalies dentaires non carieuses

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 Au sein du centre labio-palatin Albert de Conninck, 58% des patients présentent au moins
une anomalie dentaire non carieuse. Ces dernières se répartissent de la manière suivante :
36% d’agénésie, 18% de dents surnuméraires, 9% d’hypoplasie de l’émail, 7% d’opacité
de l’émail, 7% de microdontie et 5% de fusion.


Agénésie
L’agénésie dentaire est l’absence congénitale d’une dent. Elle touche préférentiellement
les dents de fin de série telle que les incisives latérales, les deuxièmes prémolaires et les
troisièmes molaires (dent de sagesse). L’agénésie est plus fréquente en denture définitive
qu’en denture temporaire.
Dans les fentes labio-palatines, on observe 14% d’agénésie en denture temporaire et 44%
en denture permanente.

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ANESTHESIE TRONCULAIRE DU NERF DENTAIRE INFERIEUR

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 L'anesthésie loco-régionale est pour le chirurgiendentiste, un moyen essentiel dans la réalisation de
c e r t a i n s   a c t e s   d o u l o u r e u x .  C' e s t   p o u r q u o i ,   l ' o n   a
cherché une méthode d'anesthésie du nerf dentaire
inférieur avant son entrée dans le canal dentaire :
c'est l'anesthésie tronculaire à l'épine de Spix.
La technique en est bien codifiée, mais de nom-breux
auteurs y ont apporté des améliorations, fruits de leur
expérience et de leurs recherches.
Notre objectif est d'étudier sur une population négroaf r icaine,   la posi t ion de  l 'épine de Spix,  en  tenant
compte des repères anatomiques classiques.
Nous nous appesantirons également sur une donnée
souvent négligée, mais pouvant revêtir une grande
importance quant à la réussite d'une anes-thésie à
l'épine de Spix : la forme.

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Métier assistante dentaire.

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 L’assistante dentaire aide au quotidien le chirurgien-dentiste. Elle gère les visites des patients, classe les dossiers médicaux, effectue les commandes de matériel destiné aux soins dentaires et en assure la gestion quotidienne. Elle est l’intermédiaire des officines de prothèses dentaires, et s’occupe en outre de la propreté du matériel utilisé par le chirurgien-dentiste lors de ses consultations.

Comment travaille-t-elle ?

Le cabinet dentaire est de manière générale une très petite structure avec un seul employeur, le chirurgien-dentiste. Le plus souvent, ce dernier travaille auprès de tous types de patients. Toutefois, s’il est spécialisé en orthodontie (redressement des dents), ses patients sont en grande majorité des enfants.C’est un métier qui requiert des qualités administratives et relationnelles, nécessitant une large autonomie, dans la mesure où l’aide dentaire travaille souvent seule.
Si ses interlocuteurs privilégiés sont les patients du cabinet, elle a aussi des contacts fréquents avec les caisses de sécurité sociale, les mutuelles et assurances maladie, les laboratoires de prothèses dentaires, les visiteurs médicaux.Ce métier est accessible aux femmes et aux hommes.

Les principales activité


  • . accueillir les patients et gérer les rendez-vous
  • . stériliser les instruments
  • . suivre les travaux de prothèse
  • . suivre les dossiers de prise en charge des patients 
  • . gérer les stocks du cabinet dentaire
  • Machines et outils utilisés

Machines et outils utilisés



  • - Téléphone, informatique 
  • - Amalgameur-doseur, lampe à photopolymériser, bacs à ultrasons, lave-instruments, soudeuse pour mise en sachets, autoclave ou chémiclave, appareil de radiologie 
  • - Appareil de radiologie 


Produits et matériaux utilisés


  • - Métaux (argent, mercure, or, nickel, étain, nickel-chrome) ; céramique 
  • - Gants en latex 
  • - Produits chimiques : 
  • plâtre, ciments, résines méthacryliques, cire, silicone 
  • anesthésiques, antiseptiques (créosote, eugergol, essence de clous de girofle, oxyde de zinc), antibiotiques 
  • produits de nettoyage, de désinfection et de stérilisation


Public et relations sociales

Contact avec des personnes souffrantes ou en cours de soins, urgences possibles

DANGERS ET RISQUES- RISQUES POUR LA SANTE - SURVEILLANCE MEDICALE - RISQUES POUR L'ENVIRONNEMENT - ACTIONS PREVENTIVES - REGLEMENTATION - BIBLIOGRAPHIE. Informations

le salaire
La rémunération mensuelle de départ est de 1 300 euros bruts. Après plusieurs années d’expérience, et en fonction du cabinet dentaire et de son implantation géographique, elle peut monter  jusqu'à 1 700 euros bruts/mois.
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La technique de Tip-Edge

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 Grâce à une approche biomécanique particulière permettant de réduire les phénomènes de friction et leurs conséquences néfastes, la technique Tip-Edge permet d’atteindre les objectifs occlusaux et esthétiques de tout traitement orthodontique.

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Le prix de l'implant dentaire

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 Prix implant dentaire en france (estimations) 



Prix implant dentaire :
Prix couronne sur implant :

850 - 1250 € (avec pilier + vis de cicatrisation)
500 - 800 €

Mise en fonction :
Greffe osseuse :
Comblement de sinus :

   0 - 125 € (par implant)
500 - 3000 €
500 - 1000 € (+ prix matériau de comblement)



 
Prix implant dentaire à l'étranger* (estimations) 



Prix implant dentaire :
Prix pilier sur implant : 
Prix couronne sur implant : 

500 - 850 € (dépend beaucoup de la marque)
100 - 250 € (dépend beaucoup de la marque)
200 - 350 € (zircone, Procera 400-500€)

Mise en fonction :
Greffe osseuse :
Comblement de sinus :

  /
500 - 1500 €
300 - 600 € (+ prix matériau de comblement)
*Estimation de prix pour espagne, hongrie, maroc, tunisie, turquie, roumanie, pologne avec des implants dentaires de marque reconnues et des prothèses fabriquées par des professionnels expérimentés travaillant en étroite collaboration avec le centre dentaire.
Lorsque vous demandez un devis pour la pose d'implant dentaire, il est très utile d'avoir le détail du coût global car il comprend plusieurs éléments et pour ne pas avoir de surprises :
  • le prix de l'implant dentaire lui-même (partie fixée dans l'os de la mâchoire)
  • le prix du pilier sur implant, pièce intermédiaire entre l'implant et la prothèse si nécessaire
  • le prix de la vis de cicatrisation sur implant, si nécessaire
  • le prix de la prothèse dentaire (couronne, bridge, prothèse partielle ou complète...).
  • le prix de la mise en fonction de l'implant dentaire
  • le prix des actes pré-implantaires éventuels : greffe, comblement de sinus, extraction, curetage...
Souvent les tarifs sont forfaitaires (implant + pilier + mise en fonction ou pilier + couronne...). Attention donc quand vous comparez les prix. Vous constaterez sûrement sur internet des prix très attractifs pour des marques diffusés que dans certains pays.
Dans tous les cas ne vous fiez pas au prix unitaire de l'implant dentaire, il ne reflète pas toujours le coût global des soins; cela vous évitera aussi les pièges des accroches marketing. Par exemple certaines cliniques dentaires baissent le prix de l'implant pour augmenter celui du pilier et de la couronne, ou facturent des frais d'intervention ! 
La variation du coût final de l'implant dentaire



Elle dépend de nombreux facteurs, entre autres :
  • de la marque de l'implant dentaire
  • de la prothèse fixée sur l'implant (couronne, bridge, transvissée, stabilisée...)
  • des frais fixes et investissements du cabinet dentaire
    • Situation (quartier, ville, pays)
    • le matériel
    • le personnel
    • les locaux
    • la formation continue
  • de vos attentes et choix :
    • moins fonctionnel et/ou esthétique mais moins cher
    • plus cher mais plus fonctionnel et/ou esthétique
  • des choix et méthodes du chirurgien
Il est utile et intéressant d'avoir des informations sur ces différents facteurs pour bien faire votre choix. Vous pouvez soumettre votre radio panoramique (minimum pour avoir une estimation de prix) à un ou des spécialistes afin de comprendre votre problème et les solutions qui peuvent y être apportées.
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Le traitement des maladies des gencives

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 La maladie parodontale ou des maladies des gencives sont la gingivite et la parodontite. Maux de gommes à pieds nus, et touchent environ 80% des adultes. Comment faire face à ces maladies?


Si on peut parler d'un remède pour la gingivite, dans le cas de la parodontite, seulement une stabilisation peuvent maintenant être obtenus. Une bonne raison de jouer la carte de la prévention.

Prévention à l'honneur 

Avant tout traitement des gencives, il devrait mettre en place une véritable hygiène dentaire. Parce que sans elle, la guérison ne sera pas satisfaisant et le traitement sera alors inefficace. L'hygiène dentaire se compose de brossage deux fois par jour pendant trois minutes ou plus. Il est également recommandé d'utiliser une brosse à dents souple (pas de continuer à blesser les gencives) et complétée par l'utilisation d'un fil ou des brossettes interdentaires.

Ensuite, l'échelle, trimestrielle ou annuelle, votre dentiste vous recommandera la fréquence qui correspond à vos dents et vos habitudes alimentaires ... L'échelle n'est pas douloureuse et surtout, il ne prévient pas seulement la gingivite, mais il fait aussi de vous un sourire plus éclatant. Lorsque nous avons atteint le stade de la parodontite, une technique plus agressive appelée surfaçage radiculaire (qui élimine le tartre et de profondeur pour éviter l'adhérence microbienne du film) est ensuite utilisée, elle nécessite habituellement une anesthésie locale.

Lutte contre l'infection 

La parodontite est une forte infectieuses, généralement des bactéries inoffensives dans la bouche sont invités dans le tissu qui soutient vos dents, ou qu'il n'est pas prêt. Il est donc important de contrôler la multiplication des bactéries. Les moyens à votre disposition pour lutter contre sont simples: bains de bouche antiseptiques et des antibiotiques, même si votre dentiste le juge nécessaire.

Les rince-bouche ne sont pas toutes aussi efficaces que d'autres. Elles sont généralement assez pour ne pas prendre soin parce qu'ils n'atteignent les zones où le brossage classique est efficace, mais est un complément très utile à d'autres traitements. Les antibiotiques les faire, a recommandé que les patients qui sont plus susceptibles de développer des infections facilement et souvent pour un resurfaçage complet.



Dernière étape vers une amélioration: la chirurgie 

Si aucune méthode non-invasive a permis d'obtenir des résultats, il peut être nécessaire de recourir à la chirurgie. Trois techniques coexistent, ils dépendent pour traiter les lésions et le choix sera fait avec votre dentiste afin de préserver autant que possible vos dents et gencives:


  •    La technique du lambeau d'assainissement a été d'enlever la gomme de la dent à l'os d'environ racine. Puis le chirurgien va enlever le tartre et la plaque, puis procéder à une réfection du revêtement de la dent pour le polir parfaitement et améliorer l'environnement de l'os de la dent. Enfin, la technique favorisera la guérison complète de la gencive sur la dent et d'éliminer ainsi la poche parodontale. 



  •    La technique de régénération tissulaire guidée, vise à régénérer les tissus de gomme en rétablissant les tissus de soutien perdue par la mise en place d'une membrane (résorbable ou non). Cette membrane forme une barrière à l'intérieur du parodonte et de l'espace ainsi créé, le nouveau tissu peut se reformer. 



  •    Enfin, la technique de la greffe osseuse est utilisée, elle permet lorsque l'os est affecté à remplacer les matériaux synthétiques, est alors une technique de lambeau ou la régénération sera appliquée. Dans tous les cas, il est alors nécessaire de maintenir une excellente santé et contrôler régulièrement l'état des gencives de garder un bon résultat. 
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Idées reçues à propos des dents de l’enfant

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 Mon enfant a de la fièvre, probablement due à la dentition. 
Faux. Dentition se produisent le plus souvent chez les nourrissons par des gencives enflées et un désir de mâcher, mais ils n'ont pas de fièvre ou tout au plus un peu de fièvre (température autour de 38 ° C). la salive de l'enfant plus que d'habitude, il est parfois irritable et agité. Pour certains, la dentition passent complètement inaperçus. Enfin, il peut arriver que l'enfant est malade en même temps et ont une dentition.

Il est normal d'avoir des problèmes dentaires pendant la grossesse. 
Faux. Le proverbe «un enfant, une dent" (en laissant entendre que la mère perd une dent à chaque grossesse) est totalement obsolète. Si la gingivite peut se produire chez les femmes enceintes par les changements hormonaux, il doit être traité correctement afin de ne pas causer une perte osseuse. En dehors de cela, la grossesse ne signifie pas une sensibilité particulière à la pourriture.

Il est inutile de traiter ou de se brosser les dents. 
Faux. La dentition de lait est temporaire, mais indispensable pour le bon développement de l'enfant, des mâchoires, et la mise en place parfaite des dents permanentes. Ils méritent un superviseur très important.

Les dents n'ont pas de racines. 
Faux. Lorsque la dent bébé tombe pour être remplacé par la dent permanente, sa racine a été absorbée par la dent qui pousse en dessous. C'est précisément cette raison qui provoque la chute de la dent, qui n'a plus la racine.

Il faut s'inquiéter si les dents de lait d'un enfant ne sont pas complètement serrées. 
Non, au contraire. Il faut s'inquiéter si les dents de lait d'un enfant entre 3 et 6 ans sont parfaitement étanches et sans espaces entre eux. En effet, les dents de remplacement permanents sont plus grandes que les dents de lait, dents temporaires arcades devrait comprendre des espaces pour compenser ce phénomène.

L'émail des dents est plus fragile que celle des dents permanentes. 
VRAI. C'est pourquoi les dents sont plus blanches que les dents permanentes et exposition à l'abrasion. Ce vernis exige aussi plus fragiles suivi attentif des cavités possible, à un âge où le brossage est souvent pas très efficace.

Comme mon enfant n'a pas toutes ses dents permanentes, il n'a pas besoin de consulter un dentiste. 
FAUX: Il est essentiel de traiter les "dents" parce qu'ils se préparent en quelque sorte la place pour l'émergence des dents permanentes. En outre, la carie précoce peut survenir à un âge précoce, avant que les dents de lait (carie du biberon)

L'utilisation de la brosse à dents n'est pas impliqué dans l'enfant avant l'âge de 6 ans. 
FAUX: Pour protéger les dents des enfants, il est conseillé de leur enseigner l'utilisation de brosses à dents et de la pratique une bonne hygiène buccale dès l'âge de 2 ou 3 ans.

Si mon enfant n'a pas de mal de dents, il est inutile d'aller chez le dentiste.
FAUX: Il est important d'aller chez le dentiste tôt et régulièrement. L'examen oral est un rendez-vous que la prévention doit, en particulier, pour vérifier l'état des dents et la présence éventuelle de caries.Elles peut apparaître à un âge précoce, avant que les dents à feuilles caduques (bouteille de caries)
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Mauvaise haleine, pourquoi?

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L'halitose est le nom scientifique de la mauvaise haleine. Une part importante de la population en souffre, puisqu'elle touche environ 25% des hommes et femmes. Vous avez déjà eu affaire à quelqu'un au souffle désagréable, mais savez-vous d'où viennent ces odeurs nauséabondes?

Fumer, en plus de nuire à votre espérance de vie, empeste votre haleine. Parmi les 4000 composés chimiques composant la fumée du tabac, certains ont une odeur repoussante. Ces composés s'incrustent dans les voies respiratoires et s'éliminent peu à peu par le souffle.

Bien évidemment, la nourriture que vous ingérez chaque jour peut affecter votre haleine. L'ail, le chou, les oignons et certaines épices sont réputées pour empester le souffle de celui qui les consomme avec trop d'enthousiasme. Les gaz produits par la digestion remontent par l'oesophage et s'échappent par la bouche. Parfois, les substances malodorantes passent par le flux sanguin et contaminent directement les poumons.

Une hygiène dentaire trop négligée est une cause connue d'halitose. Un brossage des dents trop irrégulier laisse des particules en décomposition dans la bouche. Les bactéries prolifèrent alors entre les dents et sur la langue. Les caries que vous ne traitez pas provoquent elles aussi une odeur fétide.

Une bouche trop sèche empêche l'élimination naturelle des déchets buccaux. Si vous souffrez d'une trop faible production de salive et que vous ne la compensez pas par une consommation accrue de liquide, une mauvaise haleine peut en résulter.

Des amygdales cryptiques peuvent également causer l'halitose. Des cellules mortes s'accumulent dans les cavités des amygdales au lieu d'être ingérées, s'y décomposent et se transforment en une substance blanchâtre et nauséabonde appelée caséum.

Si vos sinus sont infectés, l'air expulsé par vos narines peut véhiculer une odeur désagréable.

Dans de rares cas, la mauvaise haleine peut être un symptôme d'une maladie du foie, des poumons, des reins, ou d'une disfonction métabolique. Si votre mauvaise haleine persiste malgré tous les traitements conventionnels, il peut être utile de consulter votre médecin.

Source : Mauvaise haleine, pourquoi? - Articles Gratuits
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La polymérisation ou la mise en moufle

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Introduction :
Une fois l’essai fonctionnel des maquettes de montage est réalisé, les maquettes sont
stables et rétentives, restaurant l’esthétique et la phonation.
La dernière séquence de laboratoire consiste à la polymérisation et la finition    
des prothèses.

1- Définition :
La cuisson ou mise en moufle est une opération qui consiste à transformer la maquette
de cire en résine thermodurcissable, résistant aux pressions buccales, aux chocs physiques et
thermiques et permettant la fixation des dents prothétiques, tout en gardant la forme de la
maquette et son volume exact.

2- Règles de la polymérisation :
2-1. Règle du mélange :
Le mélange monomère-polymère doit être réalisé de manière que le liquide
monomère imprègne totalement mais sans excès la poudre polymère.  
Le mélange doit être introduit dans le moufle au stade plastique.  
2-2. Règle de la pureté du mélange :
Toute inclusion de corps étrangers dans le mélange doit être rigoureusement
proscrite.
  
2-3. Règle du cycle de cuisson :
La polymérisation des résines est réalisée selon un cycle de cuisson composé
de trois étapes :
· Montée de la température jusqu’à 60°c d’une durée minimale     
de 90 minutes.
· Cuisson à la température constante de 100°c pendant une durée   
d’une heure.
· Refroidissement lent et linéaire de 15 heures minimum.

2-4. Règle des élévations thermiques secondaires :
¨Après polymérisation, toute élévation thermique globale ou localisée est à 
exclure.
    ¨Le grattage par meulage des prothèses lors de leur finition doit être réduit à 
sa plus simple expression.  2
    ¨Le polissage doit s’effectuer sous refroidissement d’eau afin d’éviter tout 
échauffement.

2-5. Règle de la température de déformation après recuit :
Une prothèse déjà polymérisée subit une déformation si on lui fait subir     
une élévation thermique supérieure à 75°c lors d’une seconde cuisson.

2-6. Règle de l’absorption d’eau :
· Après polymérisation une résine peut soit absorber de l’eau ou 
des liquides, soit en perdre.
· Il est important de plonger la prothèse dans l’eau distillée, 48 heures au
moins avant sa mise en bouche. De cette manière une certaine
saturation hydrique de la résine se produit, et va libérer de nombreuses
forces de tension interne, réduisant l’importance de l’hiatus palatin.

3- Différents temps de la mise en moufle :
3-1. Préparation des modèles :
    ¨Corrections des modèles supérieurs et inférieurs avec élargissement  
des zones difficiles à atteindre lors de la finition. 
  Exp. : les régions des niches rétromolaires (ne jamais modifier le joint 
  périphérique).
    ¨Réalisation du « post damming » ou joint postérieur de la prothèse, ce joint   
doit être crée selon une bande de 01 à 02 mm de large s’étendant entre 
la ligne de flexion du voile et le palais dur sur une profondeur de 01 mm
  
3-2. Réadaptation et finition des cires :
Cette étape doit être réalisée alors que les deux modèles sont encore fixés sur  
l’articulateur.
 
Les différentes étapes sont :
· Vérification de l’épaisseur des maquettes : au niveau de la voûte
palatine les bases en cire doivent être calibrées entre 01,5 mm au centre
et 02,5 mm à la périphérie.
· Solidarisation des maquettes sur modèles en faisant fondre la cire sur
toute la périphérie de la maquette en comblant la totalité des bords de
l’empreinte et la gouttière du modèle reproduisant le joint périphérique
créant ainsi une étanchéité sans défaut.  3
· La finition des cires : qui a pour objectif de réduire le temps passé au
laboratoire après polymérisation et permettant de ne pas retoucher la
surface de l’extrados dont la couche superficielle est la plus homogène
et la mieux polymérisée et donc la plus résistante à l’abrasion
mécanique.
· Elle consiste entre autre en la reproduction à l’aide d’une spatule à cire
de l’aspect de la fausse gencive dans sa portion marginale ( papille
interdentaire) et moyenne ainsi que la situation de la ligne des collets,
en fonction de l’âge et du sexe du patient.
· Les bords de la future prothèse doivent être épaissis afin redonner    
un support suffisant et harmonieux ultérieurement à la lèvre.
· Placer le modèle dans l’eau pour que le plâtre du modèle n’absorbe pas
l’eau de plâtre du moule nécessaire à sa cristallisation lors de la mise en
moufle.

3-3. Mise en moufle et ébouillantage :
· Eliminer toute trace de plâtre au niveau du moufle et de la maquette en
cire.
· Après cristallisation, la surface du plâtre est vaselinée (ou vernie).
· Placer le moufle sur un vibreur, remplir la contrepartie de plâtre.
· Après cristallisation du pâtre, immersion du moufle dans une eau portée
à ébullition. 
· Ouverture du moufle et élimination de la cire.

3-4. Préparation de la résine :
¨Dosage :
  La préparation idéale est : un volume de liquide pour trois volumes  
  de poudre.
  
    ¨Préparation :
  Le liquide est placé dans un récipient en verre, la poudre est mélangée    
  progressivement jusqu’à saturation.
¨Bourrage :
  La résine est modelée en forme de cylindre et est disposée dans      
  la contrepartie recouvrant les dents. 4
  Le moufle est mis sous presse, la pression doit être lente et progressive.

3-5. Polymérisation à chaud :
Le moufle est placé dans un récipient rempli d’eau froide.
La température augmente jusqu’à 60°c et le moufle est maintenu à cette  
température pendant 90 minutes , ainsi les parties les plus épaisses polymérisent sans
ébullition du monomère.
La température est ensuite portée à 100°c et est maintenue une heure à cette
température.
Le refroidissement doit être lent, l’idéale est de laisser refroidir une nuit
complète.
Dans certains cas le refroidissement peut être accéléré en retirant le moufle   
du récipient, alors il faut laisser le moufle une heure à l’air libre, puis le placer pendant 
un quart d’heure sous l’eau courante.

3-6. Finition des prothèses :
· Supprimer les bavures périphériques.
· Dégrossissage des surfaces polies.
· Premier polissage grossier avec des bandes de papier verre montées sur
mandrin.
· Deuxième polissage avec des brosses et de la ponce.
· Dernier polissage avec la poudre d’alumine.
· Les prothèses sont lavées soigneusement dans un détergent habituel.

4. Paramètres de formation de porosités :
- Le déplacement de la température d’ébullition du monomère.
- Mélange non homogène comportant de nombreuses sphérules restées hors de contact 
  avec le monomère.
- La présence de traces de l’humidité.
- Vernis de mauvaise qualité qui provoque le passage de l’eau du plâtre dans la résine.
- La fermeture non hermétique du moufle.   
- Une élévation trop brutale de la température pendant la polymérisatio
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Essayage des maquettes en cire

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 Une fois le montage effectué dans le laboratoire nous allons procéder à la finition des modèles en cire, puis l'installation de ces modèles, l'occlusion de contrôle et de choix esthétiques avant la polymérisation et la stabilité et la rétention des prothèses et enfin la phonation. 


Essayage des maquettes en bouche


Ce raccord doit être effectuée séparément, c'est-à-dire, en premier lieu, le modèle haut de gamme seule, puis la partie inférieure d'un maître, et enfin les deux modèles ensemble. 



Essayage de la maquette supérieure :
Elle sera insérée, centrée et appliquée sur la surface d’appuie afin de chasser l’air inclus sur la prothèse, cette pression permet de contrôler la bonne adaptation et l’absence de fuite d’air au niveau postérieur attestant de la qualité du joint postérieur.



contrôle de la stabilité et la rétention: 


- Habituellement, le modèle est stable et de rétention: 


Le joint périphérique est facile à obtenir, si la prothèse au repos a tendance à ralentir, c'est que le bord est trop long dans la région antérieure, ou que l'insertion des freins de la lèvre supérieure est limitée dans la physiologie de mouvement dans ce cas, doit libérer les freins et les insertions musculaires. 


- Stabilité dynamique: 


Pour tester le patient est soumis à certains tests comme la moyenne de l'ouverture de la bouche grande ouverte, le diffler imposture et la prolongation de la lèvre supérieure. 


- Une pression digitale sur le bord libre des incisives supérieures: 


Si l'interrupteur principal est que les articulaires postérieures sont insuffisantes ou mal situés (doit s'étendre 2à 3 mm de la fossettes), il permettra d'améliorer par grattage (de plâtre) à partir de la ligne de réflexion du 3 mm de largeur et 0.5mm doux profonde. 


- Pression numérique à prémolaires: 


Il ne devrait pas provoquer de déplacement de la base du côté opposé, où il est soit: 


- Assemblée est hors de crêtes (vestibule). 


- Le bord de la future prothèse sur le côté opposé n'est pas assez épais et n'est pas coincé entre la crête buccale et l'intérieur de la joue. 


- Simulacre Test d'un sourire ou d'aspiration ou de traction de la lèvre: 


Il peut être l'instabilité de la prothèse en raison d'une extension sur les rives provoquant un plantage muqueuse vestibulaire ligne de réflexion. 


- L'ouverture maximale de la bouche: 


Elle permet de vérifier la limite postérieure de la prothèse et pour voir si elle n'empiète pas sur le ligament pharyngo-maxillaires, si la prothèse n'est pas stable, vous devrez ajuster la tubérosité rétro-éclairage. 


Contrôle de l'esthétique: 


C'est ce que nous devons payer le plus d'attention parce que le patient accepte plus fonctionnelle que une prothèse esthétique, et fera beaucoup d'efforts pour s'intégrer. 


Pendant cet essai, nous devons d'abord assurer la réussite esthétique dans le choix et montage des dents, leur forme, leur couleur et la taille. 


Cela devrait être effectué par voie aérienne collecte du patient à examiner assis, debout, exposé à la lumière et la lumière d'exploitation. 


Vérifiez également l'incisive ligne entre ce qui doit correspondre à la ligne médiane du visage. 


Il doit aussi contrôler la ligne du sourire et pourquoi la gencive fausse doivent pas être visibles. 


Nous devons aussi considérer la hauteur des dents, le bord libre doit être situé dans 1 ou 2 mm du bord libre de la lèvre supérieure. 


Nous devons également veiller à ce que la lèvre supérieure ne soit pas entravée par des dents trop proclined. 


Essayage de la maquette inférieure


De stabilité et de maintien en poste: 


Il doit d'abord insérer la prothèse et le centre comme avant, en principe, le modèle est stable au repos. 


Lorsque la pression digitale sur le bord libre des incisives inférieures, où l'échelle du modèle: soit les incisives inférieures sont situées en dehors des pics, ou le sceau est insuffisante ou sous molaire linguale rétro niche. 


Pendant le mouvement de la langue, si la prothèse doit libérer le levier de frein lingual ou côté inférieur par des bords linguale. 


Lorsque la pression digitale sur les prémolaires, si la prothèse flip: soit que l'ensemble est hors de dents des pics, ou le bord de la future prothèse sur le côté opposé n'est pas long. 


Essayage des deux maquettes ensemble: relation entre arc 


- Insérez les deux modèles en plaçant le patient confortablement. 


- Recherche de la relation centrée, une fois trouvé l'arrangement pour que arc inter-dent dentaire est satisfaisante. 


- Nous contrôlons la dimension verticale d'occlusion. 


- Veiller à inter points coïncidences incisive supérieure et inférieure. 


- Contrôle de l'engagement qui doit correspondre à celui existant sur l'articulateur. 


- Rechercher des spots. 


Toute erreur dans la relation entre arcade nous oblige à enregistrer une nouvelle relation ou maxillaire inter articulé par Tench. 


Essai de fonctionnement: 


- Comment prononcer le patient le labiodentale "fe" et "cinquième", nous devons avoir un son pas étouffé lorsque le bord libre de la lèvre inférieure vient en contact avec le bord libre des incisives supérieures. 


- Comment prononcer le patient "che" et "I" ne devrait pas vous avez là à pression ou coup de sifflet tout en s'opposant à dents antérieures, sinon il ya une intensification de la dimension verticale d'occlusion. 


- Délivrance des sifflantes est alors exprouvée un cheveu se produit lorsque les incisives inférieures sont trop lingualisée (sifflement). 


Conclusion


Après l'assemblage et le montage des modèles et après satisfaction, nous pouvons le faire la mise en moufle.
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L’ASTHME

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 L'asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies respiratoires. Il se manifeste par des crises de dyspnée sifflante, souvent nocturnes et réversibles, spontanément ou sous l'effet du traitement. C'est un syndrome multifactoriel, dont l'expression est fonction de facteurs acquis souvent liés à l'environnement. Des facteurs spécifiques (tels que l'allergie) s'associent à d'autres non spécifiques (comme la pollution ou le tabac), et modulent l'hyperréactivité bronchique non spécifique. L'asthme touche tous les groupes d'âges mais se déclare souvent pendant l'enfance.

Epidémiologie

- 100 à 150 millions de personnes souffrent d'asthme à travers le monde et leur nombre est en augmentation. Cette affection serait responsable de plus de 18 000 décès par an.
- Toujours au niveau mondial, on estime que les co ûts associés à l'asthme dépassent ceux de la tuberculose et de l'infection à VIH/Sida réunis.

- En France, l'asthme concerne plus de 2,5 millions de français dont un tiers d'enfants.
- Actuellement, 7 à 10 % des enfants et 5 à 6 % des adultes sont concernés par la maladie asthmatique. La fréquence de l'asthme est en constante augmentation dans la plupart des pays et atteint actuellement 9 % de la population française.
- 8% des garçons de moins de 10 ans souffrent d'asthme, les filles du même âge ne sont que 5 %.
Le ratio homme / femme s'inverse ensuite, les femmes étant plus souvent asthmatiques que les hommes.
- La mortalité liée à l'asthme est aussi en augmentation. Elle atteint principalement les sujets de plus de 65 ans mais l'augmentation concerne surtout les moins de 15 ans.
- Une enquête du Credes révèle que l'asthme touche davantage les couches défavorisées.
- Il existe aussi en France de fortes disparités géographiques certainement dues aux différences climatiques. Ainsi la prévalence de l'asthme est-elle plus élevée dans le Nord de la France avec 7,5 % d'asthmatiques, dans l'Ouest avec 6,7 % ainsi que dans le Sud-Ouest avec 7,3 % d'asthmatiques. C'est en revanche dans les régions au climat sec que la prévalence de l'asthme est la plus faible (4,4 % dans l'Est; 4,8 % dans le Centre-Est).
- Contrairement à des croyances répandues, l'asthme ne semble pas plus fréquent en milieu urbain qu'en milieu rural.

Mécanisme de la maladie asthmatique

Les voies aériennes ont pour rôle de conduire l'air vers les zones d'échanges gazeux où s'effectuent l'oxygénation du sang et le rejet du gaz carbonique. Lors de l'inspiration par exemple, l'air est amené dans les alvéoles pulmonaires via les trachées et les bronches pour apporter au sang et aux cellules l'oxygène dont nous avons besoin. Chez une personne en bonne santé, les bronches restent suffisamment ouvertes pour permettre une inspiration et une expiration libres et faciles, ne demandant aucun effort particulier. Quand une crise d'asthme se déclenche, il se produit une contraction des muscles et une inflammation plus ou moins importante à la surface des bronches, ce qui engendre un rétrécissement des voies respiratoires. La conséquence est une "hyperréactivité bronchique". L'air ne passe plus que difficilement. L'asthmatique ressent alors une oppression du thorax, une respiration sifflante, une toux et un essoufflement quelquefois angoissants.

Etiologie de l'asthme

L'asthme est un syndrome multifactoriel.

Facteurs de risque endogène

- Le terrain atopique est le principal facteur causal de l'asthme. L'atopie est une aptitude anormale d'un individu à synthétiser des Ig E spécifiques dirigées contre les allergènes naturels entrant en contact avec l'organisme par des voies naturelles. Il s'agit en fait d'allergies à caractère héréditaire.
- Le terrain génétique est un élément essentiel de la maladie asthmatique de l'enfant. Ainsi considérant que le risque allergique moyen d'un enfant pris au hasard dans la population est de 20 %, celui d'un enfant ayant un parent allergique sera de 40-45 % et celui d'un enfant né de parents tous deux allergiques approchera les 80-90%.
- Le stress psychologique (émotions, contrariétés, tensions) peut être à l'origine du déclenchement d'une crise d'asthme.
- Les influences hormonales : pendant l'enfance, la prévalence de l'asthme est plus élevée chez les garçons, elle est identique à la puberté, plus élevée chez la femme à l'âge adulte. D'un point de vue physiopathologique, le rôle des hormones sexuelles est probable mais non démontré. D'un point de vue clinique, la période prémenstruelle est une période à risque. Il existe un autre pic de prévalence de l'asthme au moment de la ménopause chez la femme.

Facteurs de risque exogène

Les allergènes
L'étiologie allergique, très majoritaire chez l'enfant, décroît sensiblement avec l'âge.
Chez l'enfant, l'asthme est dans 90 à 95 % d'origine allergique même s'il n'est pas toujours facile de mettre clairement en évidence l'allergène impliqué.

Les pneumallergènes
Ce sont les allergènes présents dans l'air ambiant et qui, inhalés en quantité minime, sont capables de sensibiliser les sujets et de déclencher les symptômes en arrivant au niveau des muqueuses respiratoires.
- les allergènes polliniques
- les acariens
- les protéines animales provenant d'animaux domestiques, d'expérience ou de compagnie
- les arthropodes (tels que criquets ou blattes) peuvent être responsables d'asthme dans certaines régions chaudes et humides
- les moisissures et les levures atmosphériques
- les bactéries ont peut-être un rôle allergisant mais l'asthme induit par une allergie bactérienne semble exceptionnelle.

Les trophallergènes
Les aliments et les boissons peuvent être responsables de manifestations respiratoires par le biais de sensibilisation allergique

Les allergènes médicamenteux
Les allergènes professionnels
On estime à 10 % la part professionnelle des asthmes apparus à l'âge adulte.
- asthme à la farine de blé pour les boulangers
- asthme aux isocyanates pour les peintres
- asthme aux poussières de bois pour les menuisiers ou ébénistes
etc...
La pollution atmosphérique

Les bronches et alvéoles sont largement ouverts sur l'extérieur et offrent aux nuisances une surface de l'ordre de 90 à 100 m2. Les gaz ou particules rencontrés dans l'atmosphère relèvent essentiellement de :
- la pollution acido-particulaire : le dioxyde de soufre (SO2), les particules en suspension et les aérosols acides (sulfates)
- la pollution photo-oxydante : l'ozone et le dioxyde d'azote.
Les principales sources de pollution sont les foyers fixes de combustion, les usines d'incinération des déchets ménagers et industriels, le trafic automobile.

Le tabagisme

Chez l'asthmatique, le tabac est un cofacteur insdicutable : 20 % des asthmatiques sont des fumeurs. Par lui-même, l'aérosol tabagique provoque une inflammation des voies aériennes avec hypersécrétion, paralysie (et destruction) ciliaire. Le tabagisme actif est responsable d'une augmentation des IgE sériques.

Les virus

Les études épidémiologiques montrent que près de 50 % des crises d'asthme du jeune enfant sont liées à une virose respiratoire. Avant l'âge de deux ans, le virus respiratoire syncitial est le plus souvent en cause (40 à 70 % des cas)

Autres facteurs favorisants

- les infections à germe banals
- asthme avec intolérance à l'aspirine
- asthme et sulfites : il semble que 4 à 8 % des asthmatiques soient sensibles aux sulfites.
- asthme et reflux gastro-oesophagien : le RGO est plus fréquent chez l'asthmatique.
- asthme d'effort : il se caractérise par la survenue d'une obstruction bronchique à l'arrêt de l'effort, typiquement 5 à 15 minutes après.

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Les extractions dentaires

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 La conservation des dents et leur remplacement sont l'essentiel de la préoccupation des chirurgiens-dentistes. Néanmoins, dans certains cas, il faut enlever la dent. L'extraction est nécessaire :


  • ·                    si son support gingival et osseux est trop abîmé, à cause de la maladie     parodontale,
  • ·                    si elle est trop abîmée pour être conservée, à cause de la carie
  • ·                    si elle a subi un choc, un traumatisme, une fracture non réparable


  • ·                    selon l'état général du patient (risques infectieux à distance)
  • ·                    pour des raisons stratégiques lors d’un traitement d’orthodontie ou de prothèse

Une extraction ou avulsion est une véritable intervention chirurgicale.

Simples
La dent étant maintenue dans l'os par un ligament, l'extraction peut être considérée comme une désinsertion et une désarticulation de la dent de son alvéole.
Une extraction se pratique par :
·                    un examen de la zone concernée et de l'étude de la radiographie de la dent,
·                    une anesthésie locale ou loco-régionale
·                    la désinsertion de la gencive et de la partie haute du ligament (syndesmotomie),
·                    l'avulsion de la dent à l'aide d'un davier
·                    la vérification de la dent extraite, extraction des fragments osseux, curetage des tissus infectés,
·                    le tamponnement à l'aide compresse pour assurer la formation du caillot.
Conseils
Pour préserver le caillot en formation, il ne faut pas boire du coté de la zone extraite ou cracher pendant une dizaine d'heures.
La perte du caillot risque d'entrainer une infection osseuse douloureuse appelée alvéolite.


Plus complexes
La plus simple des extractions peut présenter des difficultés inattendues et nécessiter la mise en œuvre de techniques plus complexes.
Alvéolectomie
Cette intervention consiste à effectuer un dégagement osseux pour permettre l'extraction de la dent.
Dents retenues
Certaines dents n'arrivent pas à faire leur éruption sur l'arcade correctement. Elles restent  incluses dans l'os en partie ou totalement, selon le niveau d'évolution on parle de dent en rétention, enclavée ou incluse. L'extraction est souvent nécessaire car le risque inflammatoire des tissus adjacents à la dent est important.
Orthodontiques
Extractions pilotées
Ce sont des extractions simples pratiquées à un moment précis pour faciliter l'évolution des autres dents. Souvent en cas de manque de place important, les prémolaires sont extraites pour permettre une mise en place du bloc incisivo-canin.
Extractions de dents surnuméraires ou incluses
Germectomie
Cette intervention consiste à extraire un dent non mature au cours de son évolution afin d'éviter son éruption sur l'arcade.


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